XVe et XVIe siècles

Dès la première rampe, le parcours chronologique des collections Beaux-Arts commence par la présentation d’un bel ensemble de peintures italiennes, avec notamment le plus impressionnant tableau de Bronzino conservé en France, La Déploration sur le Christ mort. Ce chef-d’œuvre du maniérisme florentin est entouré de peintures vénitiennes dont L’Ivresse de Noé de Giovanni Bellini et de deux portraits d’homme du Titien et du Tintoret.

Les écoles française et nordiques (flamande et hollandaise) sont bien représentées avec le triptyque de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Van Orley et Kempeneer, les célèbres Nymphe à la source, Adam et Eve, Courtisane et vieillard, Lucrèce se poignardant de Cranach, des portraits de Dirck Jacobsz et de Hans Baldung Grien ainsi qu’un rare petit paysage de Patinir. Ces œuvres entourent un remarquable groupe sculpté, la Fuite en Egypte, en bois polychrome, anonyme, d’Espagne, vers 1520-1540.

XVIIe et XVIIIe siècles

La peinture européenne, spécialement française, flamande, napolitaine et espagnole, occupe le premier palier avec des tableaux au genre très diversifié : portraits de Philippe de Champaigne, de Terborch et de Jordaens, sujets religieux et allégoriques, Le Ravissement de sainte Madeleine et Anges portant les instruments de la Passion de Simon Vouet, La Fuite en Égypte de Zurbaran, Noli me tangere de Bruegel, Allégorie avec une vue d’Anvers de Rubens, des natures mortes ou vanités de Heda ou Sainte Madeleine pénitente de Elisabeta Sirni, et un incontournable « chef d’œuvre visionnaire » du musée, le célèbre tableau Les Enfers de François de Nomé, dit Monsù Desiderio.

La peinture française du XVIIIe siècle qui constitue un axe fort des collections bisontines est généralement présentée dans la grande salle de l’aile est. Pour des raisons liées à la présentation d’expositions temporaires et au manque d’espace dont souffre encore le musée, les collections du XVIIIe siècle (comme celles du XVIIe) sont susceptibles d’être déployées au rez-de-chaussée.

Des œuvres de François Boucher dont Les Chinoiseries, de Jean-Honoré Fragonard, d’Hubert Robert et Greuze ponctuent ce parcours.

XIXe siècle

Les collections du XIXe siècle sont également importantes par leur nombre et leur qualité. Néoclassicisme, Romantisme et Réalisme sont illustrés par des œuvres majeures de David, Ingres, Géricault, Goya et Courbet qui tient une place prépondérante avec une dizaine d’œuvres exposées dont L’Hallali du cerf  et un magnifique Autoportrait.

Dans les pas de Courbet qui a peint la nature de sa région natale autour d’Ornans s’est développé un courant paysagiste avec des peintres franc-comtois tels que Bavoux, Fanart, Isenbart, Pointelin, etc.

Les sculptures de Clesinger, Dalou, Carrier-Belleuse, Claudet et Rodin jalonnent le parcours pictural.

XXe siècle

Le parcours s’achève, en haut de la spirale, en pleine lumière du jour, avec deux exceptionnels tableaux de Bonnard, Le Café du Petit-poucet et La Place Clichy. Ils voisinent avec Marquet, Matisse, Picasso, Renoir, Signac, Suzanne Valadon, Félix Vallotton, Vuillard, etc. Ces tableaux issus de la donation George et Adèle Besson donnent une remarquable représentation de l’art de la première moitié du XXe siècle.

 

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